Réaction chimique entre le gaz carbonique (CO2) de l’air et la chaux contenue dans le ciment du béton, la carbonatation provoque l'abaissement du pH du béton et donc son aptitude naturelle à protéger les armatures en présence d'eau (la corrosion provoque le gonflement des armatures et finit par faire éclater le béton d'enrobage). Les bétons à l'abri de venues d'eau, par la météo ou des phénomènes de condensation, ne sont pas concernés par la carbonatation.
Longtemps, le béton armé a été considéré comme insensible au vieillissement. Pourtant, la carbonatation du béton n’est pas un phénomène nouveau et reste un sujet d’actualité, car de nombreux bâtiments ou ouvrages d’art sont atteints par la combinaison des effets de la pollution atmosphérique et l’utilisation de sels de déverglaçage (chlorures).
Aujourd’hui, des mesures préventives peuvent être prises, telles que l’augmentation de la qualité du béton, la surveillance lors de sa mise sur place et l’augmentation du recouvrement d’armatures.
Nos rédactions sur le sujet:
« Façades et carbonatation – Faux problèmes, vraies solutions », Erik Langlo – Corinne Van Cauwenberghe.
Articles parus dans la revue IAS, Ingénieurs et Architectes Suisses: